Taille 5’2 en cm : à quoi ça correspond vraiment dans la vie de tous les jours ?

La taille exprimée en pieds et pouces, comme 5’2, est omniprésente dans les contenus anglophones, les fiches de casting, certains sports ou encore les forums d’étudiants qui envisagent une expatriation. Pourtant, en France, le système métrique domine et les conversions ne sont pas toujours intuitives. Comprendre à quoi correspond concrètement une taille de 5’2 en cm est utile, non seulement pour se repérer au quotidien, mais aussi pour appréhender certaines contraintes d’orientation scolaire et professionnelle.

5’2 en cm : la conversion précise et ce qu’elle signifie

Comment convertir 5’2 en centimètres ?

Dans les pays anglo-saxons, on utilise les pieds (feet) et les pouces (inches) pour exprimer la taille. Les équivalences de base sont les suivantes :

  • 1 pied (1 foot) = 12 pouces (inches)
  • 1 pouce = 2,54 centimètres

Une taille de 5’2 signifie donc 5 pieds et 2 pouces. Pour convertir cette mesure en centimètres, on suit les étapes ci-dessous :

  • Convertir les pieds en pouces : 5 pieds = 5 x 12 = 60 pouces
  • Ajouter les pouces supplémentaires : 60 + 2 = 62 pouces
  • Convertir les pouces en centimètres : 62 x 2,54 = 157,48 cm

Une personne qui mesure 5’2 fait donc environ 157,5 cm. Dans la vie quotidienne, on arrondit généralement à 157 ou 158 cm.

Comment se situe 157,5 cm par rapport à la moyenne ?

Pour comprendre ce que représente cette taille, il est utile de la comparer aux moyennes nationales :

  • En France, la taille moyenne des femmes adultes se situe autour de 1,62 m (162 cm).
  • La taille moyenne des hommes adultes est proche de 1,75 m (175 cm).

Avec une taille de 157,5 cm, une personne est donc :

  • légèrement en dessous de la moyenne pour une femme en France ;
  • nettement en dessous de la moyenne pour un homme.

Il s’agit toutefois d’une taille très fréquente, loin des extrêmes, et qui n’entraîne généralement pas de contraintes majeures au quotidien ni dans la plupart des parcours de formation et métiers.

Visualiser une taille de 5’2 en cm dans la vie de tous les jours

Des repères concrets pour imaginer 157,5 cm

Les chiffres peuvent rester abstraits. Pour visualiser ce que représente une taille de 157,5 cm, on peut la comparer à des objets ou éléments familiers :

  • Une table de salle à manger standard mesure en général entre 70 et 75 cm de hauteur : une personne de 157,5 cm mesure donc un peu plus de deux hauteurs de table.
  • Une porte intérieure standard en France mesure souvent environ 204 cm : une personne de 157,5 cm arrivera à un peu plus des trois quarts de la hauteur de la porte.
  • Un réfrigérateur combiné classique peut mesurer autour de 170 à 185 cm : la tête d’une personne de 157,5 cm se situe souvent au niveau du haut de la porte du réfrigérateur inférieur ou du bas de la partie congélateur.
  • Un bureau standard est à environ 73-75 cm de haut : à 157,5 cm, on reste parfaitement à l’aise pour travailler assis ou debout en environnement de bureau classique.

Pour aller plus loin dans cette visualisation, vous pouvez consulter notre article spécialisé qui explique en détail à quoi correspond une taille de 5’2 en cm par rapport à des objets du quotidien. Ce type de repères concrets est très utile pour les étudiants et adultes qui envisagent une expatriation ou une formation à l’étranger et doivent compléter des formulaires en pieds et pouces.

Les conséquences pratiques de cette taille dans la vie quotidienne

Au-delà de la simple visualisation, une taille de 157,5 cm peut avoir quelques effets concrets dans la vie de tous les jours :

  • Vêtements et chaussures : il est généralement facile de trouver des tailles adaptées dans les rayons femmes. Pour les hommes à 157,5 cm, il faut parfois ajuster la longueur des pantalons ou chemises, mais la plupart des marques proposent des coupes variées.
  • Mobilité et transports : dans les transports en commun, en avion ou en voiture, une taille de 157,5 cm est souvent synonyme de confort (plus d’espace pour les jambes, facilité pour se déplacer dans des espaces réduits).
  • Sport et activités physiques : certains sports valorisent une taille plus petite (gymnastique, danse, escalade, certains arts martiaux), tandis que d’autres requièrent parfois une taille plus importante (basket-ball de haut niveau, volley-ball professionnel).

Ces éléments influencent parfois le choix des activités extrascolaires, qui peuvent ensuite devenir un levier d’orientation, par exemple vers des formations de sport, d’animation, ou des écoles de danse.

Taille, image de soi et choix d’orientation scolaire ou professionnelle

L’impact de la taille sur la confiance en soi

La taille ne définit pas un projet professionnel, mais elle joue sur la perception de soi, en particulier pendant l’adolescence et les premières années d’orientation. Chez certains étudiants, le fait de se savoir plus petit que la moyenne (ou plus grand) peut :

  • influencer la manière de se présenter à l’oral lors d’entretiens ou d’examens (BTS, écoles, concours) ;
  • créer des appréhensions pour certains métiers perçus comme « physiques » ou très visibles (forces de l’ordre, spectacle vivant, sport, hôtellerie-restauration) ;
  • peser dans le choix de certaines filières par peur de ne pas être pris au sérieux ou d’être jugé sur son apparence.

Or, la plupart des formations supérieures (BTS, BUT, licences, masters, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, formations professionnelles) ne prévoient aucun critère de taille. Les évaluations portent sur les compétences académiques, techniques, comportementales et sur la motivation du candidat.

Taille et stéréotypes dans certains secteurs

Les stéréotypes liés à la taille sont encore présents dans certains domaines :

  • On imagine parfois qu’il faut être très grand pour être cadre ou manager, parce qu’on associe (à tort) grande taille et autorité naturelle.
  • Certains visualisent les métiers de la sécurité, de la police ou de l’armée comme réservés à des personnes de grande taille.
  • Dans le spectacle ou la mode, l’idée re&ccurent est qu’il faut être très grand pour défiler ou jouer certains rôles.

En pratique, ces généralisations sont à relativiser. Si certaines fonctions particulières ont encore des exigences physiques précises (unités spécialisées, mannequinat haut de gamme, sport de haut niveau), la majorité des métiers accessibles par la formation initiale et continue ne reposent pas sur la taille physique mais sur :

  • les qualifications obtenues (CAP, bac pro, BTS, licence professionnelle, titres RNCP) ;
  • les compétences techniques (informatique, gestion, communication, langues, etc.) ;
  • les compétences comportementales (travail en équipe, sens de l’organisation, autonomie).

Se renseigner avant de s’auto-censurer

Pour un étudiant ou un adulte en reconversion qui mesure environ 157,5 cm, l’enjeu principal est de ne pas se fermer de portes par simple préjugé. Avant d’abandonner une idée de métier parce qu’on se croit « trop petit », il est utile de :

  • analyser les textes officiels des concours ou recrutements (arrêtés, règlements) ;
  • consulter les fiches métiers disponibles sur les sites institutionnels (Onisep, ministères, branches professionnelles) ;
  • prendre rendez-vous avec un conseiller d’orientation ou un centre d’information et d’orientation (CIO) ;
  • participer à des salons étudiants et forums des métiers pour poser des questions directes aux écoles et organismes de formation.

Dans la très grande majorité des cas, la taille ne sera absolument pas un critère de sélection, que ce soit pour une licence universitaire, un BTS, une école spécialisée ou une formation pour adultes (AFPA, GRETA, organismes privés).

Formations et métiers où la taille peut entrer en jeu

Les domaines avec exigences physiques particulières

Il existe néanmoins quelques secteurs où des critères physiques, parfois incluant la taille, peuvent être mentionnés :

  • Forces armées et certaines forces de l’ordre : autrefois, des tailles minimales étaient imposées. Ces critères ont largement évolué et sont souvent remplacés par des tests de condition physique, mais il est indispensable de vérifier les règlements à jour pour chaque concours (gendarmerie, armée de terre, de l’air, marine, etc.).
  • Métiers de la sécurité privée : les organismes de formation au titre professionnel d’agent de sécurité ne fixent généralement pas de taille minimale, mais certains employeurs peuvent avoir des préférences pour certains postes (sécurisation d’événements, filtrage, etc.).
  • Aéronautique commerciale (PNC, hôtesse de l’air, steward) : certaines compagnies aériennes fixent une fourchette de taille ou des exigences de portée des bras pour des raisons de sécurité (accès aux coffres à bagages, manipulation du matériel de secours). Pour une personne de 157,5 cm, tout dépendra des critères spécifiques de la compagnie visée.
  • Mannequinat traditionnel : pour les défilés de haute couture, les agences recherchent souvent des tailles supérieures à 1,70 m chez les femmes et 1,80 m chez les hommes. Toutefois, d’autres segments (e-commerce, mannequinat commercial, publicité) sont plus flexibles.
  • Sport de haut niveau : certaines disciplines exigent un profil physique particulier, mais la plupart des sports possèdent des catégories adaptées ou des postes variés où différentes tailles peuvent s’épanouir.

Dans ces domaines, il est essentiel de passer par des formations spécifiques : écoles d’hôtesses de l’air et stewards, filières STAPS, certifications d’agents de sécurité, préparations aux concours de la fonction publique, écoles de mode, etc. Les sites des organismes de formation précisent généralement les prérequis physiques ou médicaux.

De nombreux métiers totalement indépendants de la taille

À l’inverse, la majorité des projets professionnels n’ont aucun lien avec la taille. À 157,5 cm, un étudiant ou un adulte en reconversion peut viser sereinement :

  • Les métiers du numérique : développement web, cybersécurité, data, design, marketing digital. Les formations vont du BTS SIO aux écoles spécialisées en passant par les titres professionnels.
  • Les métiers du commerce et de la gestion : BTS MCO, NDRC, comptabilité gestion, licences pro en banque-assurance, écoles de commerce post-bac ou post-prépa.
  • Les métiers du soin et du social : infirmier, aide-soignant, éducateur spécialisé, assistante sociale, psychologue. L’empathie, la résistance au stress et les connaissances techniques sont bien plus déterminantes que la taille.
  • Les métiers administratifs et de support : ressources humaines, assistanat, secrétariat, gestion de paie, administration publique, où les compétences bureautiques et relationnelles priment.
  • Les métiers de la création : graphisme, audiovisuel, jeux vidéo, écriture, design, photographie, avec des formations variées (écoles spécialisées, université, CFA, formations courtes pour adultes).

Pour chacun de ces domaines, il existe en France une offre importante de formations initiales et continues, accessibles à différents niveaux (sans le bac, bac, bac+2, bac+3, etc.), sans qu’aucune contrainte de taille n’intervienne.

Choisir sa formation et son métier sans se limiter à sa taille

Identifier ses atouts au-delà de critères physiques

Pour un lycéen, un étudiant ou un adulte qui se pose des questions sur son orientation, l’enjeu est de se concentrer sur :

  • Ses intérêts : qu’aime-t-on faire au quotidien ? Travailler avec des chiffres, convaincre, créer, aider les autres, réparer, coder ?
  • Ses compétences : dans quelles matières ou activités se sent-on le plus à l’aise ? Langues, sciences, expression écrite, logique, travail manuel ?
  • Ses contraintes personnelles : mobilité géographique, situation familiale, état de santé, besoin de travailler rapidement ou possibilité de suivre de longues études.
  • Son projet de vie : aspiration à la sécurité de l’emploi, à un revenu élevé, à la liberté d’organisation, à la créativité au travail, etc.

La taille, comme d’autres caractéristiques physiques, ne devrait être prise en compte que dans les rares cas où elle conditionne vraiment l’accès à un concours ou à une épreuve physique particulière.

Se servir des dispositifs d’accompagnement à l’orientation

Pour avancer dans son projet, plusieurs leviers existent :

  • Au lycée : rencontres avec les psychologues de l’éducation nationale, participation aux forums des métiers, utilisation des ressources d’information sur les formations (ONISEP, sites institutionnels).
  • Pour les étudiants : services d’orientation universitaires, ateliers CV et projet professionnel, tutorat, années de césure pour tester différentes voies.
  • Pour les adultes en reconversion : bilan de compétences, accompagnement par Pôle emploi, missions locales, Cap emploi, opérateurs de compétences (OPCO), organismes de formation continue.
  • Financement : compte personnel de formation (CPF), dispositifs régionaux, contrats d’apprentissage ou de professionnalisation, aides de retour à l’emploi.

Dans tous ces dispositifs, il est rare que la taille soit même évoquée : l’accent est mis sur le projet, le parcours et les compétences.

Accepter sa taille et valoriser ses forces dans un contexte professionnel

Pour une personne qui mesure 157,5 cm, l’objectif est de transformer un éventuel complexe en simple caractéristique personnelle, au même titre que la couleur des yeux ou le timbre de voix. Dans le monde professionnel, ce qui comptera surtout sera :

  • la capacité à communiquer clairement à l’oral et à l’écrit ;
  • la fiabilité et la régularité dans le travail ;
  • la faculté à apprendre, se former tout au long de la vie et à s’adapter aux évolutions des métiers ;
  • la posture professionnelle : ponctualité, présentation soignée, courtoisie, sens du service.

Comprendre à quoi correspond concrètement une taille de 5’2 en cm, c’est donc surtout prendre conscience qu’une mesure chiffrée, souvent reprise dans les contenus anglo-saxons, ne doit pas devenir un frein à la construction d’un projet d’études ou d’orientation professionnelle. En France, les voies de formation initiale et continue sont suffisamment variées pour que chacun, quelle que soit sa taille, trouve une trajectoire adaptée à ses envies, ses compétences et ses objectifs de carrière.

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