1ere stmg programme matières et conseils pour réussir

La 1ère STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) est souvent mal connue, parfois caricaturée, alors qu’il s’agit d’une voie technologique exigeante et très structurée, pensée pour préparer aux études supérieures et aux métiers du management, de la gestion, du commerce, des ressources humaines ou encore du numérique. Pour un élève de seconde générale et technologique qui ne se reconnaît pas totalement dans les enseignements très abstraits de la voie générale, la 1ère STMG peut être une alternative cohérente, centrée sur l’observation des organisations et le fonctionnement concret des entreprises et des administrations.

Choisir cette première technologique ne se résume pas à “éviter les maths” ou “ne pas aller en voie générale”. Il s’agit d’entrer dans une classe où l’on va parler de gestion, de droit, d’économie, de management, de marketing, de systèmes d’information, et où l’on va analyser des situations réelles d’entreprises, d’associations ou de services publics. C’est donc une voie pour les élèves curieux de comprendre comment se prennent les décisions dans une organisation, comment se gèrent les ressources humaines, financières, matérielles, et comment les outils numériques transforment les métiers.

Dans le contexte français, cette filière est dispensée dans de nombreux lycées, publics et privés, sur tout le territoire. Elle suit les mêmes exigences que les autres baccalauréats technologiques : contrôle continu, épreuves terminales, attente de travail régulier et de méthodologie solide. Pour en tirer pleinement profit, il est indispensable de bien comprendre les objectifs de cette année de première, le programme détaillé, la répartition des heures de cours, les possibilités de spécialisation en terminale et, surtout, les débouchés réels après le bac STMG.

Ce guide a pour but d’apporter des informations précises et utilisables pour les élèves, les parents et les adultes en reconversion qui souhaitent reprendre une formation dans le domaine du management et de la gestion. Vous y trouverez une présentation détaillée de la 1ère STMG, des conseils concrets pour réussir dans cette voie technologique, des pistes pour choisir un lycée adapté, ainsi que des exemples de parcours d’études et de métiers possibles après le bac. L’objectif est de vous aider à prendre une décision éclairée et à construire un projet d’orientation cohérent, dès l’entrée en première.

Comprendre la 1ère STMG : pour qui et pour quoi faire ?

La 1ère STMG s’adresse à des élèves issus principalement de seconde générale et technologique, qui souhaitent se spécialiser dans les domaines du management, de l’économie, de la gestion et du droit, tout en conservant un socle d’enseignements généraux. C’est une classe de première technologique, et non une “voie de secours” : elle a ses propres exigences, son rythme, son vocabulaire, et suppose une vraie curiosité pour le fonctionnement des organisations.

Concrètement, la 1ère STMG est particulièrement adaptée :

• aux élèves intéressés par la vie des entreprises, du secteur public, des associations, et par la façon dont on organise le travail dans ces structures ;
• à ceux qui aiment analyser des situations concrètes plutôt que des concepts trop abstraits ;
• aux élèves attirés par les métiers du commerce, du marketing, de la gestion, de la comptabilité, des ressources humaines, du management ou des systèmes d’information de gestion ;
• aux jeunes qui envisagent de poursuivre après le bac en BTS, BUT (ex-IUT), école spécialisée ou licence, mais qui ne se projettent pas forcément dans une classe préparatoire très théorique.

La voie STMG repose sur un principe fort : comprendre les réalités économiques, juridiques et managériales du monde actuel. Dans cette première technologique, les enseignements sont conçus pour montrer à quoi servent les notions étudiées. Par exemple, dans les matières de gestion, les élèves vont analyser les coûts, les marges, la rentabilité ; en management, ils vont étudier la façon dont une entreprise motive ses salariés ou mène un projet ; en droit, ils vont voir comment se sécurisent les relations entre employeurs et salariés ou avec les clients.

Cette filière est également intéressante pour des adultes en reprise d’études ou en formation professionnelle qui souhaitent obtenir un bac technologique pour accéder ensuite à un BTS en gestion, en comptabilité ou en ressources humaines. Certaines structures de formation pour adultes ou de la formation continue proposent une préparation au bac STMG en un ou deux ans, avec un emploi du temps aménagé. Cela peut être une solution pertinente pour évoluer vers de nouveaux métiers dans l’administration, la gestion ou la relation client.

En termes de représentation, il est important de rappeler que les élèves de 1ère STMG sont tout autant engagés dans une formation exigeante que ceux de la voie générale. La différence tient davantage à la nature des contenus et aux méthodes de travail : plus de travaux de groupe, d’études de cas, d’analyses de documents professionnels, et une place importante donnée à l’oral et à l’argumentation. Un élève sérieux, régulier, intéressé par l’actualité économique et sociale, peut y trouver un cadre très porteur pour sa réussite.

Programme et matières en 1ère STMG : ce qui change par rapport à la seconde générale et technologique

Le passage de la seconde générale et technologique à la 1ère STMG marque une vraie spécialisation. Les élèves conservent des enseignements généraux communs à toutes les classes de première, mais entrent aussi dans un cœur de programme tourné vers le management et la gestion. Comprendre la répartition des matières et des heures permet d’anticiper le travail à fournir et de vérifier si cette voie correspond à son profil.

Dans la plupart des lycées, le tronc commun pour une 1ère STMG comprend :

• le français ;
• l’histoire-géographie ;
• la philosophie n’apparaissant qu’en terminale, l’accent est mis dès la première sur l’argumentation et l’analyse de textes ;
• les langues vivantes (souvent deux langues, avec un niveau proche de celui de la voie générale) ;
• l’éducation physique et sportive ;
• l’enseignement scientifique (abordé sous un angle adapté à la voie technologique).

À ces matières générales s’ajoutent les disciplines technologiques spécifiques à la série STMG. Depuis la réforme récente, les grands axes sont les suivants :

• management : étude des organisations (entreprises, administrations, associations), de leurs objectifs, de leurs structures, de leur environnement ;
• sciences de gestion et numérique (SGN) : bases de la gestion, de la comptabilité, de l’information et des outils numériques utilisés dans les organisations ;
• droit et économie : compréhension des règles juridiques qui encadrent la vie économique et des grands mécanismes économiques (marchés, acteurs, politiques publiques).

Ces matières sont au cœur de l’identité de la 1ère STMG. Par exemple, dans un chapitre de sciences de gestion, les élèves peuvent travailler sur la gestion des stocks dans un magasin, la facturation dans une petite entreprise, ou encore la façon dont un site de e-commerce suit les commandes clients. Dans un cours de management, on peut analyser comment une association recrute et motive des bénévoles, ou comment une entreprise gère la communication interne lors d’un changement d’organisation.

Les heures de cours sont réparties de façon à laisser une place importante à ces enseignements technologiques, qui représentent une part significative de l’emploi du temps hebdomadaire. Selon les lycées et les aménagements locaux, les élèves peuvent bénéficier de dédoublements de classe pour les travaux en groupe, les usages du numérique et les études de cas complexes.

Par rapport à la seconde générale et technologique, plusieurs changements sont à anticiper :

• moins de sciences “dures” (physique-chimie, SVT) au profit des sciences humaines, économiques et de gestion ;
• plus d’écritures structurées (rédaction de synthèses, réponses argumentées) dans les matières technologiques ;
• davantage de vocabulaire spécifique (juridique, économique, managérial) à maîtriser progressivement ;
• une pratique régulière des outils numériques (logiciels de gestion, tableurs, présentations, parfois bases de données simples).

Pour les élèves qui craignent les mathématiques, il faut préciser que les maths sont toujours présentes, mais souvent mobilisées dans des contextes concrets (taux, pourcentages, variations, analyse de données, graphiques). Elles sont utilisées comme un outil au service de la gestion plutôt que comme une fin en soi. Un travail régulier permet d’atteindre un bon niveau, même si la matière n’est pas la préférée de départ.

Organisation de la scolarité : heures de cours, évaluation et réussite au bac technologique STMG

La 1ère STMG se caractérise par un emploi du temps soutenu, comparable en volume à celui des autres premières, mais avec une organisation pensée pour alterner apports théoriques, études de documents et travaux pratiques. Comprendre comment sont réparties les heures et comment se fait l’évaluation permet de mieux se projeter dans cette classe.

En moyenne, un élève de 1ère STMG suit entre 28 et 32 heures de cours par semaine, selon les aménagements du lycée. Ce volume comprend :

• le tronc commun (français, histoire-géographie, langues vivantes, enseignement scientifique, éducation physique et sportive) ;
• les enseignements technologiques (management, sciences de gestion et numérique, droit et économie) ;
• éventuellement des options (langues anciennes, arts, section européenne, etc.) si l’établissement les propose.

Les heures de cours dans les matières technologiques sont souvent organisées en séances de deux heures, permettant d’alterner théorie et mise en pratique. Les élèves peuvent travailler en petits groupes, simuler des situations professionnelles, analyser des études de cas réels, réaliser des recherches documentaires ou préparer des exposés. Cette pédagogie active est un point fort de la voie technologique : elle aide les élèves à comprendre en pratiquant.

Côté évaluation, la 1ère STMG est pleinement intégrée dans le système du baccalauréat réformé. Les notes obtenues dans l’année participent au contrôle continu, qui entre dans le calcul du bac. Cela signifie que le sérieux et la régularité sont essentiels dès les premiers mois : chaque devoir, chaque oral, chaque projet compte. Les enseignants évaluent les connaissances, mais aussi les compétences : capacité à analyser un document, à rédiger une réponse structurée, à argumenter à l’oral, à collaborer en groupe.

Les disciplines technologiques ont leurs propres modalités d’évaluation. Par exemple :

• en management, les élèves peuvent être évalués sur une étude de situation d’entreprise, avec des questions d’analyse et de réflexion ;
• en sciences de gestion et numérique, des travaux pratiques sur ordinateur (tableurs, logiciels de gestion) servent de support à l’évaluation ;
• en droit et économie, l’accent est mis sur la compréhension des notions et la capacité à les appliquer à des cas concrets.

La préparation aux futures épreuves terminales de terminale débute dès la première : les exercices proposés sont souvent calqués sur ceux du bac technologique STMG. Les enseignants expliquent les attentes, les critères de notation et entraînent progressivement les élèves aux formats d’épreuve (composition, étude de documents, questions de synthèse).

En termes de réussite, les statistiques montrent que les élèves qui s’investissent sérieusement en 1ère STMG, en particulier dans les matières technologiques, ont de bonnes chances d’obtenir le bac avec un niveau suffisant pour poursuivre dans l’enseignement supérieur. Le taux de réussite au bac STMG est généralement élevé dans les lycées où l’accompagnement est fort, avec un suivi individualisé et des dispositifs d’aide (soutien, tutorat, heures d’accompagnement personnalisé).

Pour optimiser ses chances, il est recommandé :

• de travailler régulièrement les cours de gestion, de management et de droit, sans attendre les contrôles pour s’y remettre ;
• de relire fréquemment les définitions et les schémas, car le vocabulaire spécifique est central dans cette série ;
• de profiter de l’accompagnement personnalisé proposé dans la plupart des lycées, notamment pour renforcer les méthodes de travail (prise de notes, fiches de révision, préparation des oraux) ;
• d’échanger avec ses professeurs sur son projet d’orientation et ses résultats pour ajuster ses efforts et ses choix.

Choisir son lycée et s’informer : où se former en 1ère STMG ?

La série STMG est proposée dans un grand nombre de lycées en France, mais tous les établissements ne disposent pas des mêmes ressources, options et partenariats locaux. Pour un élève de seconde qui souhaite entrer en 1ère STMG, ou pour un adulte qui envisage une reprise d’études dans cette filière, il est important de bien se renseigner sur l’offre de formation disponible dans son académie.

Dans la plupart des cas, l’élève reste dans son lycée d’origine si l’établissement propose déjà une section STMG. Si ce n’est pas le cas, une demande d’affectation vers un autre lycée doit être faite, en lien avec le chef d’établissement et le conseil de classe. Les critères pris en compte sont généralement :

• la capacité d’accueil du lycée demandé ;
• la cohérence du projet d’orientation de l’élève ;
• la sectorisation géographique et les transports disponibles.

Pour choisir un lycée, plusieurs éléments concrets peuvent être examinés :

• la réputation de la section STMG dans cet établissement (taux de réussite au bac, poursuite d’études des anciens élèves) ;
• les options proposées en complément de la 1ère STMG : section européenne, enseignements artistiques, options sportives, dispositifs d’accompagnement à l’orientation ;
• l’équipement numérique et les salles spécialisées : la présence de salles informatiques adaptées est un atout dans une filière fortement tournée vers le numérique ;
• les partenariats avec des entreprises, des associations ou des établissements d’enseignement supérieur (lycées avec BTS, IUT à proximité, journées d’immersion possibles, etc.).

Les journées portes ouvertes des lycées sont un moment clé pour se faire une idée précise de la 1ère STMG dans un établissement. Elles permettent :

• de rencontrer les enseignants de management, de gestion, de droit et d’économie, et de leur poser des questions concrètes ;
• de discuter avec des élèves de première et de terminale STMG, qui peuvent partager leur expérience réelle de la série ;
• de visiter les salles de cours, les salles informatiques, le centre de documentation ;
• de découvrir les projets menés dans la filière (mini-entreprises, concours, partenariats).

Pour les adultes souhaitant reprendre une formation de type bac technologique STMG, il existe aussi des solutions en formation continue. Certains GRETA, lycées professionnels pour adultes ou organismes privés proposent des formations adaptées, parfois en cours du soir ou en alternance. Il est alors essentiel de vérifier que la formation prépare bien au baccalauréat technologique STMG, avec un programme complet en gestion, management, droit et économie.

Sur le plan administratif, l’inscription en 1ère STMG se fait dans le cadre du processus d’orientation en fin de seconde. Le conseil de classe émet une proposition, les familles formulent des vœux, et le chef d’établissement valide l’affectation. Pour mettre toutes les chances de son côté, l’élève doit montrer son intérêt pour la filière, notamment à travers son investissement en enseignement d’exploration (s’il a suivi des options liées à l’économie ou à la gestion) et sa participation aux actions d’orientation (forums, salons, entretiens individuels).

Enfin, il ne faut pas hésiter à utiliser les ressources d’information en ligne : sites des académies, fiches détaillées sur la série STMG, témoignages d’élèves, vidéos explicatives. Des sites spécialisés dans l’orientation, comme Orientation formation, centralisent souvent des informations sur les établissements, les formations et les débouchés, ce qui permet de comparer les offres et de préparer des questions précises à poser lors des rencontres avec les équipes pédagogiques.

Après la 1ère STMG : spécialités, poursuites d’études et métiers possibles

L’un des points forts de la 1ère STMG est qu’elle ouvre des perspectives très variées après le bac. Mais avant d’y arriver, une étape importante intervient dès la fin de la première : le choix de la spécialité en terminale STMG. Ce choix influence en partie les poursuites d’études et les métiers envisagés, même s’il reste possible d’évoluer d’un domaine à l’autre par la suite.

En terminale STMG, plusieurs spécialités technologiques sont proposées, parmi lesquelles on retrouve généralement :

• gestion et finance : orientée vers la comptabilité, la gestion financière, l’analyse des coûts ;
• mercatique (marketing) : centrée sur la relation client, la communication commerciale, les études de marché ;
• ressources humaines et communication : axée sur la gestion du personnel, le recrutement, la communication interne et externe ;
• systèmes d’information de gestion (SIG) : qui combine gestion et outils numériques, avec une dimension plus technique.

Le choix de la spécialité se prépare dès la 1ère STMG. Les élèves sont accompagnés par leurs professeurs et le psychologue de l’Éducation nationale pour identifier leurs intérêts, leurs points forts et leurs projets d’études supérieures. Par exemple, un élève attiré par les métiers de la comptabilité ou du contrôle de gestion aura intérêt à envisager la spécialité gestion et finance, tandis qu’un élève qui se projette dans le commerce, la vente ou le marketing s’orientera plutôt vers la mercatique.

Après le bac STMG, les poursuites d’études sont nombreuses. Les voies les plus fréquentes sont :

• les BTS (Brevet de Technicien Supérieur) en deux ans : BTS Comptabilité et gestion, BTS Gestion de la PME, BTS Management commercial opérationnel (MCO), BTS Négociation et digitalisation de la relation client (NDRC), BTS Support à l’action managériale (SAM), BTS Services informatiques aux organisations (SIO) pour certains profils SIG ;
• les BUT (Bachelor Universitaire de Technologie) en trois ans : BUT Gestion des entreprises et des administrations (GEA), BUT Techniques de commercialisation (TC), BUT Gestion administrative et commerciale, etc. ;
• les licences universitaires, notamment en économie-gestion, administration économique et sociale (AES), droit, ou encore en information-communication, selon le projet de l’élève ;
• les écoles spécialisées : écoles de commerce post-bac, écoles de gestion, d’immobilier, de tourisme, de communication, souvent accessibles sur concours ou dossier.

Les métiers accessibles après un bac STMG suivi d’un diplôme de niveau bac+2 ou bac+3 sont très diversifiés. On peut citer, à titre d’exemples :

• assistant de gestion dans une PME ;
• collaborateur comptable en cabinet ;
• conseiller clientèle en banque ou assurance ;
• assistant ressources humaines ;
• commercial en magasin ou itinérant ;
• chargé de communication junior ;
• assistant chef de projet marketing ;
• technicien support dans les systèmes d’information de gestion.

Avec la poursuite d’études et l’expérience professionnelle, les postes peuvent évoluer vers des fonctions de management d’équipe, de pilotage de projet, de contrôle de gestion, de responsable de service administratif, de chargé de recrutement, de responsable de magasin, etc. La base acquise en 1ère et terminale STMG, centrée sur la gestion et le management des organisations, reste un atout tout au long de la carrière.

Il est important de souligner que la voie technologique STMG n’empêche pas d’accéder à des études longues. De plus en plus d’élèves poursuivent après un BTS ou un BUT en licence professionnelle, en master ou en école de commerce, parfois par le biais des admissions parallèles. L’orientation prise en première n’est donc pas une “fin en soi”, mais un point de départ vers de nombreuses trajectoires possibles.

Conseils pratiques pour réussir sa 1ère STMG et préparer son projet d’orientation

Entrer en 1ère STMG demande une période d’adaptation : nouvelles matières, vocabulaire spécifique, nouvelles méthodes de travail. Pour tirer le meilleur parti de cette année clé, quelques bonnes pratiques peuvent faire la différence dans la réussite scolaire et la construction du projet d’orientation.

Première recommandation : prendre au sérieux les matières technologiques dès le début de l’année. Management, sciences de gestion et numérique, droit et économie ne sont pas des “petites” matières. Elles sont au cœur de la série STMG et sont déterminantes pour la suite dans les métiers du management ou de la gestion. L’idéal est de :

• relire ses cours chaque semaine pour fixer le vocabulaire et les notions ;
• faire des fiches synthétiques par chapitre, avec définitions, schémas et exemples ;
• poser des questions en classe lorsqu’un point n’est pas compris, car les notions s’enchaînent souvent d’un chapitre à l’autre.

Deuxième conseil : travailler l’expression écrite et orale. Dans les bacs technologiques, la communication est essentielle. Les élèves sont évalués sur leur capacité à expliquer, argumenter, présenter un dossier, défendre une idée. Il est donc utile de :

• s’entraîner à rédiger des réponses structurées : introduction, développement, mini-bilan ;
• améliorer son orthographe et sa syntaxe, car une copie claire et correcte est toujours mieux valorisée ;
• accepter de prendre la parole en classe, même si l’on est timide, pour progresser à l’oral.

Troisième axe : s’intéresser au monde qui nous entoure. Les cours de gestion, d’économie, de droit et de management prennent tout leur sens lorsqu’ils sont mis en lien avec l’actualité et des exemples concrets. Lire régulièrement la presse (même des articles courts en ligne), suivre des vidéos pédagogiques sur les entreprises, les métiers ou l’économie, permet de comprendre plus facilement les notions vues en classe. Les élèves peuvent par exemple :

• suivre l’actualité des grandes entreprises françaises et internationales ;
• s’intéresser aux débats sur le travail, les salaires, la protection sociale ;
• observer le fonctionnement des commerces, des administrations, des associations auxquelles ils sont confrontés au quotidien.

Quatrième élément essentiel : utiliser les dispositifs d’aide et d’orientation du lycée. L’accompagnement personnalisé, les séances avec le psychologue de l’Éducation nationale, les forums des métiers, les présentations de BTS et de BUT sont autant d’occasions de préciser son projet. Il est utile, dès la 1ère STMG, de :

• participer aux salons d’orientation et poser des questions sur les prérequis en STMG pour les différentes formations ;
• rencontrer d’anciens élèves de la série pour connaître leur parcours après le bac ;
• faire des stages d’observation si l’établissement le permet (pendant les vacances, par exemple) dans des structures liées à la gestion, au commerce, aux ressources humaines.

Enfin, sur le plan personnel, l’organisation est déterminante. Avec un volume d’heures important dans la semaine et des devoirs réguliers, il est préférable de :

• planifier son travail sur un agenda ou un calendrier numérique, en répartissant les révisions ;
• éviter de tout repousser au dernier moment, surtout pour les dossiers ou exposés en groupe ;
• préserver des temps de repos et de loisirs, car la fatigue impacte directement la concentration et les résultats.

Pour les adultes qui suivent une 1ère STMG dans le cadre d’une formation professionnelle, ces conseils s’appliquent également, avec une attention supplémentaire à l’équilibre entre vie personnelle, vie professionnelle et études. Une bonne communication avec les formateurs, l’utilisation de supports numériques pour réviser à distance et, si possible, le soutien de l’employeur dans le projet de formation, sont des atouts précieux pour réussir.

En suivant ces pistes, la 1ère STMG devient bien plus qu’une simple année de transition : c’est une étape fondatrice pour entrer dans le monde des organisations, comprendre leurs logiques de fonctionnement et construire pas à pas une trajectoire d’études et de métiers dans la gestion, le commerce, les ressources humaines ou les systèmes d’information.